C’est bien sur l’une des raisons, mais on en trouveraient bien d’autres, pour laquelle on retrouve régulièrement le terme de collage dans toute l’histoire du XXème siècle. Du cubisme à aujourd’huii, en passant par le dadaïsme, le futurisme, le surréalisme… jusqu’à l’incontournable « just what is that make todays’s home so different, so appealing ? » de richard Hamilton en 1956, il y a quelques une des oeuvres incontournables et toujours terriblement temporaires par cette idée de juxtaposition d’images, de matières… de sources différentes et qui, re agencées créent une « situation » nouvelle et toujours inattendue.
Exposition du 15 novembre au 11 janvier au 10 février 2007. Une exposition proposée par Yves Borcard « Tous les livres sur Dada raconte l’histoire de Kurt Schwitters ratissant les rues de Hanovre à la recherche de mégots et de tickets de concerts usagés pour ses collages ; la théorie de Dada de base qui veut que l art puisse être fait à partir de n’importe quoi égalait la théorie de base punk selaon laquelle tout le monde pouvait faire de l’art »
Dans cette introduction, on surlignera l’espèce d’aura qui entoure désormais toutes ces oeuvres historiques, aura que soulignait déjà André Breton dans « point du jour » en évoquant les années « qui font jauniir les bouts de journaux dont l’encre toute fraîche ne contribuait pas peu à l’insolence des magnifiques papiers collés de 1913 » on surlignera aussi la similitude de méthode dans le temps genre « Tatlin at home » de Raoul Haussmann en 1920 et Richard Hmilton qui quarante ans plus tard, avait établi pour son travail de collages une sorte de classement « programmmatique » : homme, femme, nourriture, histoire, journaux, cinéma, instruments domestiques, voitures, espaces, bandes dessinées, télévision, téléphone, iinformation. On ne fera volontairement pas de distinction entre collage, papier collé, montage, assemblage. au contraire, dans son élaboration, ce projet a peut-être pointé d’autres questions : quelles images, quelles porvenances, quelles construction ? Le titre n’est autre que la première question posée lors d’une interview à un de ces artistes Anglais qui ont toujours travaillé le collage : John Stezaker. L’exposition sur le collage à l’Atelier Cardenas Bellanger s’est construite comme un collage. Différentes personnes : artistes, galeristes, commissaires… ont été invitées à proposer un axe et aussi des noms d’artistes pour ce projet. On devrait donc y voir différentes perceptions de l’actualité mais aussi des techniques de ce que Jean clay appelait « cette véritable machine infernale » et dont partout on murmure la grande vitalité aujourd’hui : « Oui, trente ans plus tard je suis toujours là avec mon scalpel, ma pile de magazines et mon tube de colle ».