Un innovateur et un chercheur en photographie
De nombreuses formes artistiques inédites reposent sur les expériences de Man Ray qui, après des débuts de dessinateurs publicitaire à New York, travaille à partir de 1916 avec Marcel Duchamp et deviendra l’un des représentants du Dadaïste et du surréalisme.
Pour Man Ray depuis cinquante ans on a tendance à élargir les limites de l’art reconnu
dans la peinture par l’utilisation de matériaux étrangers à la toile et à la couleur, dans la sculpture par l’emploi d’autres matériaux que le bronze ou la pierre classiques qui donnent l’estampille de l’œuvre d’art. Pour atteindre ce but, il a fallu avoir recours à de nouvelles sources d’inspiration telle que l’art primitif, les œuvres des malades mentaux et des enfants, le monde du rêve, la magie noire, les mathématiques et les pulsions automatiques ou non contrôlées par la logique. (Objets de mon affection p 19 )
Il considére que tout matériau peut entrer de plein droit dans le champ artistique. Il est considéré comme le second inventeur du photogramme et que son travail comporte de nombreux photomontage et collage (Boardwalk).
On peut dire que ses travaux sont l’expression « poético » sensuelle de la pensée de Marcel Duchamp. Man Ray décrit l’invention du photogramme comme une action « automatique » inconsciente, accomplie en chambre noire, ce qui apparente son à l’écriture automatique de ses collègues surréalistes Breton et Soupault. Ses photogrammes montrent des objets tout à fait ordinaires, mais transformés en apparition « si curieuse à observer à observer. Il appelait déjà ces travaux photographiques des « rayographes ».
Entre 1920 et 1930, Man Ray fait parti des artistes qui présente un nouveau type de photographies. La nouveauté technique laisse aux photographes une grande liberté qu’irriguent les différents courants artistiques et littéraires. Le photomontage ouvrent de nouvelles voies, témoignent du bouillonnement et de l’abondance des recherches.