Mosaïque aux origines du collage
Les archéologues ont retrouvé les premières formes de mosaïque constitué de petits cailloux noirs et blancs parfois rouges et des galets assemblés par du mortier. La Mosaïque archaïque semble être la première forme de collage assemblage. Les plus anciennes remontent à l’Asie Mineure VIII siècle avant JC. Ces formes ne s’appelaient pas Mosaïque à l’origine. Ce nom apparaît au 1er siècle avant JC et marque sa pleine expansion qui se poursuivra jusqu’au 5ème siècle évoluant vers des formes géométriques et figuratives pour décliner en Italie et en occident en général et par la suite pour presque disparaître.
Elle semble redécouverte par des peintres comme Cézanne et certains impressionnistes de la fin du 19ème siècle. A travers leur travail de recherches sur la forme et les volumes ils ouvriront des voies de recherches nouvelles aux cubistes qui remettront à l’ordre du jour la mosaïque modernes.
Les artistes du début de siècle discernent un nouveau apport du tout et ses fragments. L’unité d ensemble et la discontinuité hétérogénéité des constituants d’une œuvre, l’harmonie résultante de cette activité d’assemblage fascine les artistes.
Avec ce rapport du tout avec les fragments la mosaïque a aussi une prédisposition à devenir métaphore. D’après Lucien Dällenbach l’explosion de l’utilisation de cette technique coïncide avec l’essor des nouvelles communications et de la mondialisation. On lui confère une dimension esthétique en même temps que politique.
On parle d’état « mosaïque » en parlant de la Suisse qui forme une unité malgré une composition très diverses de langues, de coutumes et tradition. Au niveau de la mondialisation elle esthétise et maquille le monde et le rend présentable. Elle donne une forme visible du monde, ce serait si beau que le monde soit une mosaïque d’où son succès et développement.
Elle est remise au gout du jour avec le numérique. Des logiciels comme « Picasa » propose des montages avec de photographies de son choix.