L’histoire de la photographie est peuplée d’une succession conscientes ou inconscientes. En 1956, Pierre Cordier invente un procédé qu’il nommera chimigramme. Cinquante ans plus tard, il continue à explorer les ressources infinies de son procédé qui combine la physique de la peinture (vernis, cire, huile) et la chimie de la photographie (émulsion photosensible, révélateur, fixateur); sans appareil photographique, sans agrandisseur et en pleine lumière. Le chimigramme qui apparaît dès lors comme une fusion intime des deux techniques, donne toujours lieu à un débat intéressant. Le but de Pierre Cordier est d’obtenir une image qui ne ressemble à rien d’autre qu’à un chimigramme, une image libre de toute référence: ni peinture, ni photographie, ni dessin à l’ordinateur.
L’exposition « Pierre Cordier, Cinquante ans du chimigramme » constitue la rétrospective la rétrospective la plus importante de son oeuvre après celle présentée à Bruxelles en 1988 au Musée d’Art moderne
le chimigramme
Philippe Dasnoy, Michel Butor, Anaïs Feyeux & Michel Poivert, Pierre Sterckx, Anna Olszewska & Fabrice Biasino, Christine De Naeyer.
256 pages / 24,5 x 30 cm / cartonné
150 illustrations couleurs
Edition bilingue français-anglais