Réquichot Bernard inquiétante étrangeté
Bernard Réquichot expose en 1955 pour la première fois des paysages lunaires peints et des graphismes tourbillonnants à la galerie Lucien Durand, avec le début des « Reliquaires ». Deux ans plus tard, il entreprend de combiner des Papiers choisis dans des magazines, pour obtenir des ambiances similaires : fantastiques et mouvementées. « Le tas de fumier du jardin était plus beau que toutes mes tentatives » écrit-il alors à un ami. Traquant spécialement les images de chairs, de plumages et de pilosités, Réquichot les recherche en de nombreux exemplaires identiques, puis les assemble en longues chaînes monstrueusement organique, dont l’inquiétante étrangeté provoque des frissons.
Fascinés pas les déchets, il procède de façon similaire, pour susciter le dégoût, avec des images d’aliments qui il accumule « à la folie »
Il a introduit rapidement dans ses œuvres des éléments de collages, auxquels il s’attachera presque exclusivement par la suite, réalisant, à partir de motifs découpés à un grand nombre d’exemplaires, des compositions très originales qui prendront pour lui plus tard un caractère fortement obsessionnel.
1945-1947 Il entre dans l’atelier Sacré D’art, dans la rue Furstenberg, alors le studio Corlin, aussi à Paris. 1947-1951 Il va aux nombreuses écoles d’art : l’Académie Charpentier en 1947 et 1948, où il rencontre le jeune peintre Jean Criton, les Métiers d’art l’École en 1949 et les Beaux arts en 1950. Il est aussi allé, régulièrement dans le Grande Chaumiere dessiner(tirer). Il a rencontré là Daniel Cordier
En 1951. Requichot peint la série « de Grosses bonnes femmes » (de grandes femmes) et réalise des dessins avec le crayon doux et avec le charbon de bois (des nus, des tentures, des chaussures, des crânes, la volaille) au même moment il commence aussi à écrire. 1952 Requichot peignent ses premiers croquis(sketches) de boeuf d’inspiration Cubiste. C’est aussi l’année de son service militaire dans Nancy qui restreint(retient) d’abord son activité artistique avant qu’il n’obtienne son propre studio
Paris. Il se suicide par le 4 décembre 1961, à la veille de sa seconde exposition chez Daniel Cordier.
Ses ouvres sont exposés au centre Pompidou et au Centre National d’Art contemporain